

le Poète 4.0
Bonjour et bienvenue
Auteur, interprète et mélodiste, le Poète 4.0 nous entraîne dans son univers fascinant, tel un véritable musicien des mots qu'il manie avec la précision d'un orfèvre, dans la lignée des grands auteurs/interprètes de la chanson Française, dont il dit tenter de suivre les traces. Éclectique, hyper créatif, il explore le métissage de courants variés sans frontière ni barrière, pour faire jaillir des oeuvres à la fois uniques et universelles, dont la poésie nous caresse, nous percute, nous surprend, nous bouleverse, nous réveille, nous émerveille, nous ensorcelle.
13H13, son nouvel album est né de l'inspiration de l'aube d'un jour d'été quand la rosée vient déposer sa fraîcheur et apaiser l'herbe desséchée. C'est comme un bol d'air frais, un baume de douceur, à la croisée des chemins, dans la quête d'une humanité oubliée, une invitation au pouvoir de l'être dans une société de l'avoir et du paraître...du disparaître?
Le Poète 4.0 nous livre ici, avec simplicité, en toute humilité, ses libres pensées, ses cris de liberté, ses émotions dérobées, ses appels délibérés qui résonnent en chacun de nous, autour de thèmes qui lui sont chers: la vie, l'amour, le chemin, le destin, celui qui nous rattrape, celui que l'on poursuit, les sillons que nous souhaitons laisser sur l'horizon de la postérité.
Il nous révèle une oeuvre innovante qui nous transporte, un voyage qui nous emporte au delà de nous même pour nous renvoyer vers nous même au détour de symphonies de mots où les soupirs sont autant de trêves pour mieux respirer, guérir et soulager les maux d'un monde, qui n'a jamais eu autant besoin d'élans d'amour, de messages de paix, d'espaces déconfinés.

13H13, des textes ciselés, percutants, à la fois si singuliers et si pluriels
Il y avait dans le lointain
Le mur d’un château fort
En haut d’une colline sans jardin
Les vieux vestiges d’un mirador
Échoué là près du ravin
Laissé à son propre sort
Il semblait se dresser en vain
Vaincu par le temps qui l’ignore
Qui l’a privé du chemin
Qui amenait à ses abords
De l’espérance de lendemains
Lentement le temps dévore
Comme le mur d’un château fort
Qui a enfermé la mémoire
Des êtres des esprits et des corps
Le poids du temps, les rages de l’histoire
Comme le mur d’un château fort
Dans le fournaise d’une effroyable nuit
Témoin des sombres combats de la vie
Du crépuscule jusqu’à l’aurore
Tu vois, je n’ai pas oublié
Je suis comme ces pierres
Que même les pluies n’ont pu rincer
Au fil des millénaires
Tu vois, je suis imprégné
Je suis comme ces pierres
Qui n’en finissent pas de dégouliner
Les cris les larmes et les prières
De ces âmes damnées de l’enfer
Le fil du fer de leur épée
Éperdument funéraire
Destin brodé au fil de fer
Comme le mur d’un château fort
Pavé des chemins du remord
Faut-il salir pour un empire
Dont on ne maîtrise pas le sort
Comme le mur d’un château fort
Ses souvenirs encore plus forts
Qui viennent égorger l’avenir
Et souiller le repos des morts
Je suis comme le mur d’un château fort
Dans l’épaisseur de son trésor
Un impénétrable coffre-fort
Une forteresse sans abord
Tu vois, je suis imprégné
Je suis comme ces pierres
Qui n’en finissent plus de transpirer
Les sanglots le sang et la misère
Comme le mur d’un château fort
Suspendu entre ciel et terre
Est-ce que je serai aussi fort
Pour croire sans fin en la lumière
Qui viendra changer le décor
Avant que mon cœur ne soit de pierre
Est-ce que je resterai assez fort
Avant de repartir poussière


Marcher dans un rêve ou pourquoi pas courir
Allez viens je t’enlève ensemble on va partir
A la rencontre de l’aube du feu de son retour
Le pourpre de sa robe dans ses rivages de velours
Il n’y a pas de fin nos regards sont infinis
La plage de sable a ses grains nous ce grain de folie
Pour fuir le temps qui s’égrène et ses tentacules de l’ennuie
Tous ceux qui vivent à peine tous ces faiseurs de pluie
On se plongera tous les deux dans des torrents de fièvre
On se blottira au creux du sourire à nos lèvres
Il n’y aura pas d’espace entre ton cœur et ma sueur
On ferra fondre la glace du rugissement de nos peurs
Et comme autant de grimaces au passé de nos rancœur
Sur le fil du temps rapace on sèmera des fleurs
Qui dans la vomissure d’un monde qui cherche son heure
Ensèmeront la terre féconde d’un autre monde meilleur
Tu vois le vent se lève il est temps d’y aller
J’ai inventé ce rêve pour l’éternité
Avant qu’il ne s’achève dans cette nuit glacée
Allez viens je t’entraîne vers d’autres nudités
Loin des meuglements qui sèment le tribu de l’obscurité
Je n’ai que ça à t’offrir moi qui marche pieds nus
Mais même pieds nus on marche sur les failles de ses déconvenues
On verra des matins imbibés de douceurs
De rosées d’embrun où nos âmes seront sœur
Loin d’un enfer dans fin qui accouche de la douleur
De tous ceux qui vivent en vain en créant leur malheur
Et puisqu’un seul désir peut ramener la vie
Nous ranimerons le soupir du souffle de l’oubli
Et sur le fil tendu entre nos deux espaces
On créera l’absolu d’un jour qui nous dépasse
Je ne suis pas né dans ce profond désert
Mais j’en suis imprégné, il coule dans mes veines
Il souffle l’intensité de sa chaleur sur mes vers
Comme le sablier du temps qui s’égraine
Il me perfuse en cathéter ses lueurs Amazigh
Comme autant de repères au coin du zag et du zig
Homme libre et parfois solitaire
Numide, je me suis défais de mes chaînes
Et implacablement au quatre coins de la terre
J’ai l’Amour en moi qui se déchaîne
Je suinte de ses pierres comme d’un héritage
Ses valeurs gravées dans ma chair d’un impénétrable tatouage
Je vois de ses belvédères les rondes des caravanes
Et leurs campements éphémères des secondes mélomanes
Je vibre de ses chants berbère jusqu’au murmure de mon âme
Ici le sable a lavé la terre et l’infini est intarissable
Amazigh, Tizzit, Jeggeg
Homme libre, noble, nomade
Amazigh, Tizzit, Touareg
C’est mon cœur ouvert que je balade
Je ne suis pas né dans ce profond désert
Mais j’en suis imprégné, il coule dans mes veines


13H13, autour de l'enregistrement studio au MAGIXSTUDIO
